Au cours de 2 ateliers ayant réuni une quinzaine de personnes à Dourdan et Arcachon, nous avons abordé les problèmes de définition, de méthodologie, de faux positifs, d'univocité des marqueurs et des besoins de connaissance du contexte. Nous avons pu ensuite aborder les problèmes liés à :

- La recherche des plus anciennes traces de vie sur Terre : Quelles traces morphologiques, moléculaires, isotopiques ou biochimiques signent la vie? Comment définit-on les traces bioinduites ou biocontrollées ? Quels sont les critères (ou les signes) non équivoques permettant de distinguer l'inerte (minéral ou organique) du vivant (organique).

- L'interprétation des indices dans leur contexte : Comment rechercher de manière optimale des indices de vie quels que soient les supports d'analyse (roches, grains,…).

- La recherche des traces de vie ailleurs, passée ou présente sur des corps extraterrestres : Faut-il analyser des spécimens ou des échantillons (représentativité)? Comment détecter avec fiabilité une biomasse (viable, dormante ou fossilisée), des indices de vie ? Comment ôter rapidement toute ambiguïté sur l'origine des corps observés (biotique/abiotique, contamination)? Sensibilité et résolution des chaînes de mesures

Ces deux ateliers ont donné lieu à la publication en 2009 d'un numéro spécial : "Traces of past or present life: biosignature ans potential life indicators", Palevol, Vol 8, n°7, p593-691